3 semaines avec nos enfants de 2 et 4 ans
Bonjour, cette année nous avons choisi les Caraïbes. La période de l’année la plus favorable s’étale de décembre à mi-avril. Nous y sommes partis au mois de Mai, fin de la haute saison là-bas mais parfait pour visiter avec peu de monde et sous le soleil quand même!
1 semaines en Martinique avec un hébergement fixe et 2 semaines en Guadeloupe divisée en 1 semaine sur Grande Terre et 1 semaine sur Basse Terre avec logement fixe. J’espère vous aider dans votre organisation pour votre futur voyage! Bonne lecture
Planning des 3 semaines
Avant de partir
Les papiers d’identités: 1 seul carte d’identité ou passeport est suffisante. Il faut une carte d’identité valide. Pas besoin de se stresser avec un passeport qui n’est pas à jour.
Décalage horaire: -6h en été et -5h en hiver
Durée du vol: 8h30/9h en vol direct
La monnaie: euro €
La crème solaire: Une crème entièrement bio et dans le respect de l’océan! L’indice de protection solaire (SPF) est à adapter selon votre type de peau.
Je vous recommande vivement une crème solaire sans huile puisque celle-ci aura pour effet de détruire la faune et la flore présente dans l’océan. L’huile sur notre peau, stagnera ensuite à la surface de l’eau ce qui empêchera les rayons du soleil d’y pénétrer. Or, les coraux et plantes marines diverses se nourrissent de la photosynthèse donc du soleil.
La location de voiture: Pour la Martinique ou la Guadeloupe, nous avons réservé de métropole. Pourquoi eux? Car c’était les moins cher du marché sur le mois et l’année où nous sommes partis.
Nous avons rajouté environ 30€/semaine pour 1 siège auto. (Donc 2 pour nous!).
⚠️ La prise en charge du véhicule est en dehors des aéroports. Cependant une navette est mis en place (Même le dimanche). Nous avions à notre disposition les numéros de téléphone à contacter à nos arrivés afin que la navette vienne nous récupérer pour nous amener a l’agence. La navette est également disponible pour le retour.
Sensibilisation tortues 🐢
Tortue: Les tortues marines sont des espèces strictement protégées depuis 1993 aux Antilles françaises, il est interdit de les toucher et de les déranger.
En snorkeling ou sur la plage: Veuillez à faire très attention à ne pas les approcher et à leur laisser plusieurs mètres d’espace. Ne pas faire de mouvement brusques, ne pas crier, ne pas la toucher (En les touchant, vous risquez de transmettre des maladies d’une tortue à une autre, ce qui peut avoir des conséquences graves sur la santé de ces animaux), ne pas les nourrir (cette espèce effectue une transition de son régime alimentaire pour passer de carnivore à herbivore, de plus, elles disposent de nourriture en abondance suffisantes dans les eaux martiniquaises et guadeloupéennes et n’ont absolument pas besoin d’être alimentées par la main de l’homme), garder une distance d’environ 5m et surtout de ne pas l’encercler pour qu’elle soit libre de ses mouvements!
Nous avons été attristés de voir que certains touristes s’approchaient dangereusement d’elle pour les toucher, y faire des selfies ou obtenir la meilleure vidéo. ⚠️ également pour les personnes possédants des palmes de bien rester à l’horizontale afin de ne pas abîmer les coraux.
Saison des pontes: Jusqu’en octobre en Martinique et Guadeloupe c’est la saison de ponte des tortues marines. Si vous avez la chance d’observer une ponte ou une émergence de nouveau-nés sur les plages, voici quelques règles bienveillantes et respectueuses:
- Je reste à 10 mètres derrière la tortue, le dérangement provoque l’abandon des activités de ponte
- J’éteins toute les sources de lumière artificielles (flash et torche), cela les désoriente
- En cas d’émergence, je laisse faire la nature, je peux cependant déplacer les obstacles entre le nid et la mer, chasser les prédateurs et faire une « haie d’honneur » avec les petits
Sensibilisation étoile de mer et coraux 🪸
Ne pas les toucher: Nos mains pourraient être toxiques pour elles. Des milliards de bactéries vivent sur notre peau et sont de véritables poisons pour ces êtres fragiles. L’impact de nos mains n’affectera pas instantanément ces créatures, mais sur du long terme, c’est une certitude. Les étoiles présentent un risque de contamination plus élevé que les poissons et sont donc menacés par le contact direct avec nous.
Ne pas les sortir de l’eau: En les sortant de l’eau, elles reçoivent comme une injection de « poisons », car l’air frais est toxique pour leur système respiratoire. Il en résultera un empoisonnement au dioxyde de carbone ou au monoxyde de carbone, qui les conduira ensuite à la mort.
Sargasses en Martinique et Guadeloupe
Retrouvez l’état des lieux et les prévisions sargasses ici:

Depuis le début de l’année, les Antilles françaises font face à des vagues impressionnantes de sargasses. En mars 2023, c’est une masse de plus de 6 millions de tonnes et de 8000 kilomètres qui s’est échouée sur les côtés caribéennes et américaines.
Or, l’impact de la prolifération des sargasses est considérable pour notre biodiversité 😔🐢🪸 D’un point de vue environnemental, les écosystèmes dont les herbiers marins souffrent d’asphyxie. Une fois échouées sur le littoral, elles putréfient et dégagent des gaz toxiques comme de l’hydrogène sulfuré et de l’ammoniac ou encore produisent du jus comme de l’arsenic inorganique… D’un point de vue sanitaire, les métaux lourds dégagées représentent un véritable danger pour les individus.
Enfin, les bancs de sargasses peuvent empêcher durablement l’accès aux ports et aux plages ; ce qui pénalise l’activité économique.

Le cocotier: un problème?
Et oui, le cocotier n’est pas un arbre et ne dispose donc pas d’un tronc mais d’un stipe!
Son origine semble provenir du Pacifique sud, mais il a été introduit dans toutes les zones chaudes du monde, dont la Martinique et la Guadeloupe.
En effet, le cocotier n’est pas une espèce locale et n’est pas adapté aux écosystèmes littoraux des petites Antilles. Il favorise l’érosion littorale par son faible système racinaire (1m autour du bulbe) qui ne retient pas le sable en cas de submersion par les marées ou la houle. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des cocotiers déracinés ou couchés au sol des plages. De plus, il crée des couloirs de vents qui vident progressivement le sable des plages, est source d’accidents (chutes de cocos ou de feuilles) et représente un coût d’entretien considérable pour les municipalités.
Bien entendu, ce post ne concerne pas les cocotiers en dehors des plages. La noix de coco représente un élément important de la gastronomie ou cosmétologie antillaise.

Un avis sur « Martinique et Guadeloupe: infos et sensibilisations (2023) »